Le Japon pour tous

Voilà ! c’est là que commence vraiment ma petite histoire, mais, ne vous inquiétez pas, elle ne s’arrêtera pas aux 90th, car nous somme en 2005, et il y a beaucoup de chose à raconter, et donc à écrire (pour moi), et à lire (pour vous, si vous avez le courage).

Tous d’abord, les années 90 :

Je vais commencer par les séries de TF1, et par « Nicky Larson », connu aussi sous le nom de « City Hunter », cette sympathique série au scénario parfois délirant parfois sérieux à marquer bien des gens, cet anime a conquis la France, mais aussi le reste du monde, le courageux et néanmoins pervers Nicky Larson (Ryô Saeba en V.O.) a su toucher un large publique.

La série nous raconte donc l’histoire de Nicky (et son Colt python 357 Magnum, la classe !) qui dirige une agence de détective privé avec la jeune Laura, miss « coup de massue dans la tronche ».

Souvent les clients sont des clientes que le héros cherche à séduire par tous les moyens, et quand je dis séduire je veux dire ramener dans son lit, et il le ferait !, si Laura n’était pas là pour lui casser la tête de temps en temps et lui remettre la tête sur les épaules, c’est contradictoire ça, non ?.
Mais lorsque le danger apparaît réellement son instinct d’ancien tueur professionnel réapparaît rapidement et il devient implacable. En effet cette série ne serait pas aussi intéressante si Nicky ne cachait pas un lourd passé, un passé qu’il essaie d’absoudre en aidant les gens et en protégeant ses amis.

Ses amis ? Il y a donc Laura, petite sœur de son ancien équipier assassiné lors d’une enquête et qui bien entendue est secrètement amoureuse de lui ( secrètement c’est vite dit). Il y a Mammouth, un colosse de plus de 2m de haut qui au départ veut tuer Nicky car ce dernier a décimé tout son bataillon lors d’une lointaine guerre, il deviendra son allier le plus sure après avoir compris qu’il avait changé.

Et enfin, il y a Hélène (non, non, c’est pas la même) une flic de la police de Tokyo, ancienne fiancée du coéquipier tué de Nicky, elle demande souvent son aide au héros, lui promettant de payer ses dettes dans un avenir proche, en monnaie sexuelle, qu’il ne verra en fait jamais, car il l’aide par respect pour son ancien associé. Il y a plein d’autres personnages très intéressants et qui auront chacun un rôle important à jouer dans l’ensemble de la série. Pour résumé Nicky Larson est tous simplement l’histoire d’un brave type qui cache son mal être en jouant les abrutis et qui se refuse à être heureux pour expier ses fautes mais qui petit à petit se rendra compte qu’être heureux l’aidera à oublier son passé.

Quand a la fin ? Que se passe-t-il donc après qu’il ai tué tous les mafieux du japon et tous les tueurs à gages de la planète ? Bah je sais pas, désolé, mais je sais qu ‘il existe une fin mais qui ne fait pas partie de la série, sacré japonais !!! D’ailleurs vous aurez sans doute compris que la censure de TF1 avait changer certains dialogues, je vous laissent imaginer ce que disait réellement Nicky lorsqu’il draguait, en version non censurée on comprend mieux les coups de massue, re-sacré japonais !!

Je vais peut être en énerver certains mais je ne vais pas parler des toutes premières animes sorties en France, et ouais..., je suis trop jeune pour être un fan d’Albator ou de Capitaine Flam, désolé, pour moi tous à commencer avec le fameux mais néanmoins disparu club Dorothée, Ahhlala, que de nostalgie, et dire que j’avais la carte de membre étant gamin, LA HONTE ! plaisanterie mise à part, dans mon cas tout à commencé avec « Les chevaliers du zodiaque », St Seya pour les plus jeunes, c’est en septembre 1987, que le club DO diffuse pour la première fois les chevaliers ainsi que « Dragon Ball » ( au fait vous vous rappelez sûrement des fameux génériques chantez par Bernard Minet ou Ariane ? qui ne les a jamais chanté ? si quelqu’un dit MOI devant son écran, et bien mon ami laisse moi te dire que tu te ments à toi-même).

Mais le club Dorothée c’est aussi « Dragon Ball Z », « Ken le survivant », « Nicky Larson », et aussi pour un publique plus féminin : « Juliette je t’aime » ou « Sailormoon », je suis bien obligé d’en parler, sinon on va encore me taxer de machisme ( je me comprends), mais ne vous inquiétez pas je ne parlerai pas d’Hélène, si c’est ça qui vous intéresse regardez les emission de Delarue.

Mais s’arrêter à TF1 serait faire preuve de laxisme, ou de naïveté, car comme vous le savez nous vivons dans une société capitaliste, et qu’est ce qui caractérise le capitalisme ? Je vous le donne en mille : la concurrence ; le moment est donc venu de vous parler de La Cinq ( Dieu ai son âme), car pour répondre à la ferveur populaire concernant l’animation, la chaîne diffusa des séries qui sont elles aussi devenuent mythiques, rappelez-vous, « Olive et Tom », ou encore « Robotech », « Max et compagnie », « Nadia », « Princesse Sarah (snif, pas de chance la ptite) » ou encore « Jeanne et Serge ».

Pour infos, c'est à l'époque de Dragon Ball et des Chevaliers du Zodiaque que la censure devint une mauvaise habitude. TF1 se mit à diffuser en plein mercredi après-midi des séries manifestement destinées à des personnes beaucoup plus âgées. La pire de celles-ci était sans nul doute Ken le Survivant, mais même une série telle que Juliette je t'aime (Maison Ikkoku) initialement prévue pour les 12-14 ans au Japon était destinée aux 8-10 ans en France. Car le tristement connu CSA veillait en arrière plan, près à bondir tel une hyène affamée.
La 5, qui même si elle n'a pas su survivre, a modifié profondément le panorama des diffusions (du moins en ce qui concerne l'animation japonaise), la chaîne avait son unité de programmation de jeunesse, située en Italie et dirigée par A-Valeri Manera, qui a fait un certain nombre d'acquisitions de droits de diffusions communs pour les territoires de France et d'Italie, espérant ainsi réaliser des économies d'échelle. Par exemple, la série Gigi (Minky Momo en V.O.) lors de sa deuxième diffusion a été systématiquement censurée dans chaque épisode au même endroit dans une scène récurrente : lors de sa transformation, quand on aperçoit sa silhouette vaguement nue. Pour la petite histoire, à la disparition de la 5, les droits de diffusion sur ce catalogue de programmes ont été vendus à AB Productions et les épisodes se sont retrouvés diffusés dans le Club Dorothée. C’est pourquoi on assimile souvent Olive et Tom à TF1. OHH ! poids de la culture…